Le vernis final a un double rôle : rendre aux couleurs leur contraste, leur vigueur véritable et protéger la peinture des impuretés de l’air.
Il peut lui aussi souffrir de maladies dûes au temps ou aux hommes.
Ainsi le vernis peut être chanci : le tableau semble être recouvert d’une couche blanchâtre jusqu’à l’opacité, l’humidité en est le plus souvent la cause.
Le vernis peut être pulvérulent ou fariné : il se réduit en poudre, c’est le résultat de sa désagrégation complète.
Il peut être jauni : le jaunissement du vernis est une évolution normale, dû au processus de séchage de l’huile siccative, mais qui peut être accentué par l’adjonction de produits divers (bitume, couleurs transparentes à l’huile) et par des couches superposées de revernissage fréquent.
Il dénature les oeuvres en transformant les valeurs recherchées par le peintre.