Historique


L'histoire de la conservation-restauration est jalonnée de positions théoriques, qui sont nées de débats qui remontent jusqu'au xvllle siècle

La conservation et la restauration sont aussi anciennes que L’œuvre d’art, car le processus de dégradation est engagé dès la création.

Depuis l’Antiquité, il est fait état de restauration : Pline l’Ancien et Vitruve relatent déjà de transport de fresques. 

Les textes anciens nous apprennent qu’on confia à des artistes célèbres le soin de retoucher les œuvres de leur prédécesseurs, ainsi, Danièle da Volterra fût chargé de recouvrir les nudités peintes par Michel Ange dans « le jugement dernier » de la chapelle sixtine.

A Rome, à la fin du XVII ème siècle, le célèbre peintre Carlo Maratta se consacra aussi à la restauration. Il restaura notamment « les chambres et les loges » de Raphaël, la galerie des carrache au palais Farnèse. Il avait un grand respect des maitres et lorsque le pape lui demanda de couvrir le décolleté de « la vierge cousant » de Guido Reni, il utilisa des couleurs au pastel, aisées à retirer. C’est la première ébauche de la notion de « réversibilité ».

En 1699, avec la nomination d’Antoine Paillet comme conservateur, chargé spécialement de l’entretien et de la restauration des collections royales de peinture, qu’une orientation nouvelle se dessina. A partir de cette date, une véritable doctrine s’élabora grâce aux directeurs des bâtiments du roi qui se sont succédés.

De 1774 à la révolution, le comte d’Angivillier constitua une équipe de rentoileurs et de restaurateurs, organisé pour le sevice des tableaux de la couronne. Ainsi, en France, à la veille de la révolution, la restauration en tant que discipline propre était crée avec l’essentiel de ses techniques : le rentoilage, la transposition, le parquetage coulissant.

C’est avec le XXème siècle que le restaurateur est entré dans une ère plus « scientifique ». Partout dans le monde se sont crées des instituts chargés de sauver le patrimoine artistique ; ils sont soit nationaux, soit régionaux, soit rattachés à une université. Parmi les principaux, citons l’institut Courtauld de Londres, l’institut Doerner de Munich, L’IFROA à Paris . Il existe également des institut à Lisbonne, Madrid, Mexico…

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